La commercialité est née il y a bien longtemps, elle est intimement liée à celui qui l'a créée par son usage et elle deviendra, bien qu'il l'ignorait à ce moment-là, le liant hydrodynamique des premiers gloussements marchands et des futures accolades du capitalement bien libéral.Et oui, le premier homme d'affaires a ouvert les yeux au Moyen-Âge, un nomade sans attaches et aux valises bien pleines se baladant de foires en marchés et qui de routes en pagaies se trouva à déclamer devant les peuples des quatre coins de l'Europe. Les actes dits de commerce et les premiers écus circulants ont échantillonné la potion du profit, le profit a enfanté les premières contributions, et les premiers impairs des pères du commercialement parlant ont alors susurré les premières codifications. Colbert s'y pencha, Napoléon se l'appropria, la Ve République n'en dérogea pas.La commercialité est indispensable à des actions de changement d'usage bien spécifiques, à des actes de commerce bien précis, à des locaux dont la nature de l'activité dépend et à des personnes dont l'activité auditionne la ritournelle de la commercialité.Elle passe de main en main, elle se vend, elle s'échange, elle se marchande et s'exporte d'arrondissement en arrondissement. L'intérêt de la commercialité est multiple et connecte aujourd'hui tous les toits de la formation tricolore. Mais y a-t-il danger ?Les interrogations passent par le devenir du logement parisien face à la conquête du tourisme mondial pour la belle capitale, elles courent sur le toit national jusqu'à arpenter les tuiles du toit du monde.Alors, la préservation des ardoises françaises filtrera-t-elle la liberté de disposer de son chez-soi ou redéfinira-t-elle le principe même de la propriété ? Que penser des nouvelles habitudes des français ? Et que nous réserveront nos politiques à l'heure de la grande économie collaborative ?